Tendance à la stabilisation des cours

La semaine a encore été très tendue sur l’ensemble des marchés français, mais avec une plus grande disparité entre l’Ouest et le Sud du pays. Avec une demande toujours peu active de la part des industriels pour des achats de fin de mois, ces derniers doivent composer avec une offre plus ou moins soutenue et très variable d’une région à l’autre.

Dans un climat très calme, les tarifs sont difficilement reconduits dans l’ensemble des bonnes femelles de qualité bouchère, avec très peu de demande de la part de la cheville traditionnelle (boucheries).

Pour les allaitantes de choix secondaire, la réduction de l’offre sur les marchés de l’Ouest permet une vente un peu plus régulière avec un léger redressement des cours. Ce n’est pas du tout le cas dans les autres régions. Les prix sont stables dans le Nord alors que la tendance reste baissière pour le Centre et le Sud du pays avec un marché de Saint-Christophe-en-Brionnais particulièrement touché.

Dans le domaine des réformes laitières, la mobilisation des producteurs laitiers a fortement réduit les sorties, mais face au climat dépressif actuel, les tarifs se sont simplement maintenus. Le début du mois devrait voir apparaître une légère amélioration de la demande, mais reste à savoir à quelle vitesse les éleveurs vont reprendre leurs ventes. L’amélioration prévue sur le début du mois, risque de ce fait, d’être de courte durée car les perspectives de consommation demeurent très pessimistes jusqu'à la fin de l’année.

En jeunes bovins, la situation est plus claire car les sorties sont en baisse, sans report dans les élevages. Les tarifs se détendent légèrement, notamment dans la coupe (R et O). Peu de changement pour le moment dans les bons jeunes bovins charolais car le marché italien est peu demandeur.