Les cours se dégradent

Si jusqu'à maintenant, le commerce des bonnes femelles allaitantes avait assez bien résisté à la pression, la dégradation de la consommation fait basculer la tendance dans le négatif.

Sur les marchés, la commercialisation est plus difficile et les acheteurs sont très précis dans leurs besoins. Les tarifs plafonnent dans la viande haut de gamme. Les concours de haute valeur bouchère de ces derniers temps ont quelque peu déséquilibré ce marché de niche.

Pour les bonnes génisses et les jeunes vaches viandées, la tendance est également plus tendue avec des cours en baisse. A Cholet, les bonnes vaches charolaises U- s'échangent autour de 3,20 €/kg.

La pression tarifaire est encore plus marquée pour les allaitantes de choix secondaire. Les vaches R= ont perdu 0,08 €/kg de carcasse, à 3,05 €/kg. Les promotions sur la viande de porc risquent de ne pas améliorer la situation

Pour les réformes laitières, la pression des industriels est très importante avec un fort déséquilibre entre une demande restreinte et des sorties importantes. Les prix plafonnent à 2,44 €/kg pour les prim'holsteins et à 2,67 €/kg pour les normandes convenables. Les vaches P- sont fortement pénalisées.

Pour les jeunes bovins, le commerce est également plus difficile. La demande est en repli à l'export et en France. A Cholet, les cours perdent de 3 à 5 centimes par kilo dans toutes les catégories.