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Après le temps des pionniers, voici venu celui des diffuseurs. La hausse du prix des carburants fossiles confère aux agriculteurs une place de choix pour cultiver l’autonomie énergétique et mettre en pratique des solutions de substitution. Le soleil, l’air et le sol constituent, et pour longtemps, un gisement d’énergies renouvelables, sans empiéter sur la vocation alimentaire de l’agriculture.
Production de chaleur, biocarburants, électricité et cogénération: depuis quelques années, les expériences et références ont fleuri. Dans la foulée du Grenelle de l’environnement, le plan de performance énergétique des exploitations, lancé par le ministère de l’Agriculture, et dont les mesures sont en gestation avancée, illustre une prise de conscience de la puissance publique. Mais au-delà d’incitations réglementaires ou fiscales, nombre de solutions sont devenues accessibles techniquement et financièrement, pour être mises en œuvre avec un minimum de contraintes.
De simples projets «domestiques» à la production d’énergie vendue à l’extérieur de l’exploitation, le bouquet est en tout cas assez garni aujourd’hui pour être regardé de plus près.
Voir également deux autres dossiers:
Pour en savoir plus:
Contruire autrement (1.15 Mo) Ce guide est édité par l'Ademe (Agence de l'environnement et de la maîtrise de l'énergie) et vise à aider les particuliers à passer à l'acte.
Liste d'organismes en charge des bioénergies (56.04 Ko).
Annuaire des conseillers spécialisés en bioénergies des chambres d'agriculture (130.23 Ko)
(publié le 22 février 2008)
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