Retrouvez tous les documents utiles sur le récupérateur de chaleur en bas de page. |
Le refroidisseur du tank à lait fonctionne sur le même principe qu’un réfrigérateur domestique, avec un liquide frigorigène qui absorbe la chaleur du lait. Cette dernière est ensuite extraite au niveau d’un condenseur et évacuée par un ventilateur.
Eviter la perte de calories
Dans les gros élevages, le tank à lait est le plus gros consommateur d’électricité. Dans les structures de moins de 200.000 litres, c’est le chauffe-eau. Or le tank à lait produit de la chaleur «gratuite» qui est perdue. La mise en place d’un échangeur entre le condenseur et le compresseur du groupe froid permet de récupérer cette chaleur sous forme d’eau chaude à 60°C environ.
Pas de subvention
Aucune aide financière n’est proposée. Certains conseils généraux accordent une aide proportionnelle au quota et plafonnée à 1.000 euros par exploitation dans le cadre d’un plan départemental.
Réétudier le contrat EDF
Le récupérateur diminue la consommation d’électricité pour la production d’eau chaude de près de 80%. Pour une petite structure, ceci remet en cause l’intérêt de l’option «heures creuses» d’EDF.
CE QUE NOUS EN PENSONS Eau chaude à volonté POINTS FORTS - Retour sur investissement plus court qu’avec un prérefroidisseur. La consommation du chauffe-eau est réduite de 75 à 90%. - Stock d’eau chaude. Le réservoir n’est jamais vide. Il est même recommandé de le purger avant chaque traite. POINTS FAIBLES - Accord de la laiterie indispensable si elle est propriétaire du tank. - Intérêt réduit avec un prérefroidisseur. Cet équipement diminue en effet la charge de travail du tank et donc sa production de chaleur. |
COMBIEN ÇA COÛTEDes frais annexes - L’installation, réalisée par un frigoriste, coûte entre 1.500 et 2.000 euros, plus entretien annuel de 50 à 100 euros et dispositif antitartre de 500 euros. - Retour sur investissement compris entre cinq (petits quotas) et huit ans (plus de 300.000 litres). |
Témoignage: C. C., éleveur adhérent au GIE Lait-Viande Bretagne «Des contraintes proportionnelles aux gains»«Avec une consommation d’eau chaude de 300 litres par jour pour un quota de plus de 450.000 litres, le récupérateur de chaleur s’est imposé comme une solution plus rentable que le prérefroidisseur. Nous avons diminué la consommation d’électricité de près de 80% avec le récupérateur monté sur notre tank à détente directe. Néanmoins, je constate que les contraintes sont plus élevées qu’avec le prérefroidisseur. Il faut maintenir une température ambiante faible dans la laiterie pour optimiser le fonctionnement du récupérateur, ce qui nécessite l’installation d’une ventilation performante. Le détartrage et le contrôle du calorstat sont deux points à vérifier régulièrement. Notre GIE a aussi constaté que les adhérents ont souvent vu trop grand pour les ballons de stockage.» |
Pour en savoir plus:
Références bibliographiques concernant les prérefroidisseurs et récupérateurs de chaleur sur tank. (72.98 Ko)
Brochure sur la maîtrise de la demande d'électricité (300.13 Ko)
Fiche technique d'un récupérateur de chaleur installé sur tank à lait (263.07 Ko)
Fiche technique d'un récupérateur de chaleur (252.80 Ko)
(publié le 22 février 2008)
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