Réformes laitières davantage sous pression

L’activité des industriels est un peu plus soutenue pour couvrir les besoins de la rentrée mais l’offre en réformes laitières est plus abondante avec de grosses sorties en Bretagne et en Normandie. Les vaches correctement finies sont peu nombreuses.

Les cours plafonnent pour les bonnes vaches prim'holsteins, normandes ou montbéliardes Les tarifs se situent entre 2,44 et 2,52 €/kg de carcasse pour les prim'holsteins viandées, entre 2,67 et 2,74 €/kg de carcasse pour les bonnes normandes et entre 2,74 et 2,82 €/kg de carcasse pour les montbéliardes (O +/R -).

En revanche, la pression des acheteurs est nettement plus marquée dans les vaches de conformation plus communes ou manquant de poids (P=). Les maigres sont fortement pénalisées. Elles sont commercialisées sur la base du prix des avants, soit de 1,75 à 1,90 €/kg de carcasse.

La tendance pour les prochaines semaines pourrait continuer à s'alourdir.

Dans le cheptel allaitant, la tension est également plus forte avec une réorientation de la demande vers des femelles plus communes et destinées à la coupe des GMS. Les sorties demeurent mesurées. Elles permettent un maintien des prix, mais à partir du début septembre, l’offre devrait progresser.

Les vaches R restent valorisées de 3,13 à 3,28 €/kg de carcasse pour les jeunes charolaises viandées et de 2,97 à 3,05 €/kg de carcasse pour les croisées. Pour celles classées en O, le tarif varie de 2,67 à 2,90 €/kg de carcasse, en fonction du poids.

A l’autre bout de la gamme, le commerce reste régulier avec le réapprovisionnement des boucheries traditionnelles dans les grandes villes. Les blondes d’Aquitaine sont normalement valorisées, et les génisses «charolais terroir» bénéficient d’une légère plus-value, comme jeudi sur le marché de Saint-Christophe-en-Brionnais où les génisses U se sont vendues entre 3,74 et 4,27 €/kg carcasse.