Baisse des cours en races laitières

L'offre continue de progresser tandis que les mises en place se réduisent car elles correspondent à des sorties prévues pour les vacances de février. Les intégrateurs limitent leurs achats dans les centres d’allotement en réduisant le nombre de veaux livrés par chaque négociant.

En conséquence, sur les marchés en vif, les vendeurs sont obligés de faire des concessions car les débouchés à l'export sont toujours limités. Ainsi, à Lezay, où 1.280 veaux ont été présentés à la vente, mardi, de nombreux négociants se sont retrouvés sans possibilité de négocier les prix.

Pour les prim'holsteins, les échanges sont laborieux et le tri est sévère. Les tarifs sont de nouveau malmenés, ils reculent de 10 €. Les veaux pesant moins de 45 kg ont très peu de valeur. Ils s'échangent à 20 ou 30 € par tête.

Les bons sujets dépassent difficilement 90 € pour l’engraissement et 120 € pour l’élevage dans les régions où il existe un débouché pour produire des bœufs.

En normands et montbéliards, la dégradation se poursuit également. A Bourg-en Bresse, les cours sont en baisse de 10 € par tête. En trois semaines, ces veaux ont perdu 50 €.

Pour les bons veaux destinés aux labels, même si les échanges sont plus calmes, les tarifs se maintiennent sur la plupart des marchés, faute d’offre suffisante.