Publié le mercredi 09 avril 2008 - 17h01
Les dégâts collatéraux de la fièvre catarrhale (FCO) n’ont pas fini d’ébranler le marché des broutards, déjà très fragilisé par la fermeture du débouché italien. Personne n’a de repère, ni de vison du marché à moyen terme .
La tendance commerciale est lourde, avec peu de marchandises de qualité sur les marchés et une vaccination qui prend de l’ampleur sur toutes les régions.
Si l’écoulement des bons sujets charolais est encore assez régulier sur l’Ouest, la dégradation des prix du jeune bovin risque une nouvelle fois de freiner les mises en place. Les tarifs actuellement pratiqués sont supérieurs de 40 à 50 € à ceux du Centre.
Sur les cadrans de Corbigny, Châteaumeillant ou sur les marchés de Laissac ainsi qu’à Bourg-en-Bresse, les tarifs sont malmenés avec très peu de demande. Les sujets lourds 450 à 500 kg se valorisent entre 1,90 et 2 €/kg.
Seuls les broutards charolais de qualité et positifs pour la FCO depuis plus de 60 jours peuvent de nouveau être exportés vers l’Italie et bénéficier d’un redressement des cours.
Les charolais plus légers (300 kg) destinés à la repousse se vendent entre 2,13 et 2,36 €/kg. La demande est très sélective pour ceux de qualité plus commune ou les croisés avec une vente laborieuse et des tarifs peu soutenus. En femelles, la tendance est également tendue car l’Espagne commence à saturer.
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