Légère détente dans le Nord et l’Ouest

Les achats des ménages français pour le début du mois devrait être plus réguliers. Mais la concurrence intra-européenne reste forte, avec des problèmes de consommation dans tous les pays.

En France, l'orientation commerciale dépend de l'offre. Dans le Centre et le Sud, la déprime perdure car les abattoirs restent suffisamment approvisionnés. Dans toute la moitié nord du pays, le commerce est plus régulier.

Pour les femelles haut de gamme, la tendance reste lourde même si les tarifs se stabilisent. Les besoins pour la cheville sont mesurés et précis en terme de qualité. La commercialisation est tendue pour les blondes d’Aquitaine manquant de poids et pour les limousines ordinaires.

Pour les charolaises, les prix se détendent légèrement dans l’Ouest, avec moins de sorties chez les engraisseurs. Les transactions restent difficiles dans le Centre, notamment pour les génisses ordinaires.

En réformes laitières, l’offre est moins soutenue mais cela ne permet pas de redressement significatif des cours. Pour les prim'holsteins et les normandes viandées, les tarifs sont stables voire en légère hausse, dans l’Ouest et le Nord. Pas de changement pour les montbéliardes. Les animaux bas de gamme demeurent faiblement valorisés.

Pour les jeunes bovins, le commerce est plus régulier face à la réduction de l’offre. Les prix enregistrent quelques hausses, notamment pour les sujets destinés à la coupe et les laitiers. La progression des cours est moindre pour les bons charolais convenant au marché italien, car ce dernier n’est pas très demandeur. Le commerce reste régulier pour les blonds d’Aquitaine de moins d’un an avec des prix stables.