Semaine perturbée

Après les fériés du lundi de Pâques et du 1^er mai, synonyme de reports de veaux, les marchés sont fortement perturbés. Les intégrateurs ont concentré leur activité sur 3 jours et ont facilement couvert leurs besoins. Cette semaine n'apporte pas de grande modification de tendance, avec des intégrateurs qui jonglent avec les importations pour équilibrer leur rentrée.

Les acheteurs de ces grands groupes ont stabilisé les prix des prim'holsteins et des normands à la porte des 140 € pour les bons sujets. La commercialisation montre cependant quelques signes positifs sur les cadrans bretons ou le marché de Bourg-en-Bresse avec des tarifs qui approchent des 170 € pour les très bons veaux.

Les normands lourds sont peu demandés et peinent à dépasser les 200 € alors que les bons montbéliards restent prisés dans le Sud-Est et voient leurs tarifs remonter de 10 € à Bourg-en-Bresse. Les bons lots s'y négocient entre 280 et 320 €.

En croisés laitiers, le placement se fait sans trop de problème pour les bons croisés buveurs notamment en blanc bleu. Le placement est plus compliqué pour les taupes et les gris ordinaires. Les petits veaux maigreux et non buveurs restent écartés des lots ou se vendent à petit prix.

Du côté des sujets de race pure, la demande est ciblée sur les bons veaux lourds et buveurs pour faire face à des coûts de production élevés. Les cours sont stables pour les animaux de conformation supérieure. La tendance est en revanche plus lourde en limousin avec davantage d'offre dans le bassin de production. Le placement s'avère plus difficile avec des tarifs malmenés pour les veaux de  pré (non-buveurs).