Les veaux laitiers sont toujours malmenés

Les apports sont encore peu conséquents, les vêlages d'été n'ont pas submergé les marchés, mais la qualité proposée à la vente est plus ordinaire surtout pour les veaux de races laitières.

Les besoins sont restreints face au manque de place dans les ateliers d'engraissement. Seule une nouvelle action promotionnelle à la rentrée pourra dégager le marché et redonner un peu d'air avant les vêlages d'automne.

La pression des intégrateurs continue de faire baisser les cours de jour en jour. Les bons mâles prim'holsteins ont perdu près de 50 à 60 euros en trois semaines. Les animaux de 50-60 kg se vendent entre 120 et 130 euros. Les veaux de 40 à 45 kg trouvent preneur entre 50 et 70 € et les plus légers sont invendables.

Les transactions sont également très sélectives pour les normands et montbéliards. La gamme tarifaire pour les veaux de qualité convenable reste située entre 160 et 200 euros.

Pour les croisés de qualité ordinaire et les veaux de races mixtes, le placement s'avère assez difficile pour les animaux de qualité moyenne, avec des tarifs très proches de ceux des veaux prim'holsteins.

En veaux d'élevage ou destinés labels, la situation paraît moins laborieuse pour les bons croisés de race à viande, solides et viandés qui maintiennent leurs prix, face à une offre moins généreuse.

En revanche, les écarts de prix sont de plus en plus importants vis-à-vis des veaux moins bien conformés, tant en mâles qu'en femelles.