Publié le lundi 24 février 2014 - 18h01
Le prix du maïs a cédé du terrain, lundi sur Euronext. A l'approche de la clôture, le contrat mars 2014 valait 173 €/t (- 1 €/t), le blé même échéance se négociant 198,50 €/t (+ 0,25 €/t).
« Il y a de petites prises de bénéfices en jouant sur la parité monétaire » euro/dollar, a indiqué à l'AFP Edward de Saint-Denis, de la société de courtage Plantureux et Associés.
En dehors de cet élément, aucune information nouvelle ne venait faire bouger les cours du blé et du maïs. « Les marchés demeurent stables, dominés par des considérations techniques et chartistes », commente Agritel.
En France, « les surfaces semées en blé ou en orge d'hiver semblent toujours promettre pour le moment de bons niveaux de rendements, avec plus de 70 % des surfaces jugées dans un état bon à excellent », analyse Agritel au vu de la publication, vendredi, des dernières statistiques de FranceAgriMer sur l'état des cultures (Céré'Obs).
A l'international, la Tunisie a acheté 75.000 tonnes de blé tendre et 59.000 tonnes de blé dur, tandis que la Turquie a cherché à acquérir 100.000 tonnes d'orge fourragère, selon plusieurs analystes.
En France, sur le marché de gré à gré, les prix des céréales reculaient de 1 €/t à la mi-journée.
Selon la note économique hebdomadaire de l'AGPM, « la France a été très fortement concurrencée sur ses marchés, en particulier sur la péninsule ibérique, mais également sur le nord-communautaire. Si l'Ukraine reste le principal concurrent, ces dernières semaines ont vu l'arrivée de maïs US sur l'Espagne, sur des volumes significatifs. Les événements ukrainiens offriront peut-être une marge de manœuvre aux exportateurs français, si la crise venait à perturber les expéditions du principal acteur maïs de la mer Noire ».
Les prix des transports de matières premières sèches se sont redressés la semaine dernière. Indice phare du marché, le Baltic Dry Index (BDI) a fini, vendredi 21 février, à 1.175 points, au plus haut depuis un mois, contre 1.106 points une semaine auparavant.
Le Baltic Panamax Index (BPI), qui synthétise les tarifs pour quatre routes (la plupart pour les céréales), a, lui, terminé à 1.244 points vendredi, au plus bas depuis la mi-septembre, contre 1.311 points une semaine auparavant. « Le marché des céréales en Amérique du Sud continue de souffrir d'un excès de tonnage et les tarifs ont continué à s'ajuster à la baisse » dans l'Atlantique, expliquent les analystes de Braemar Seascope.
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