Remontée des cours

Les prix des céréales affichaient une tendance positive, mercredi. Sur Euronext, le blé récupérait le terrain perdu la veille. L'échéance novembre 2011 gagnait 3,75 €/t et clôturait à 244,75 €/t. Le maïs progressait de 3,25 €/t, à 223,75 €/t.

Les céréales étaient également bien orientées en première partie de séance à Chicago. La fermeté du pétrole constituait un élément de soutien.

Si les investisseurs financiers ont tendance à se retirer des marchés de matières premières depuis plusieurs semaines, les aléas climatiques et les inquiétudes sur les récoltes 2011 constituent un facteur important de soutien des cours.

Le nord-ouest de l'Europe, en particulier la France, est touché par une importante sécheresse. Les pluies annoncées cette fin de semaine pourraient être moins importantes que prévues initialement, selon les prévisions météo. Cet élément était pris en compte par le marché, mercredi.

Aux Etats-Unis, le marché demeure également attentif aux conditions climatiques : un excès d'humidité continue de retarder les semis de maïs dans le nord, alors qu'au sud les blés d'hiver ont souffert de la sécheresse.

En orge, le marché français est très tendu. L'orge d'hiver, et surtout de printemps, ont également souffert de la sécheresse. Les productions devraient être revues en nette baisse, en France, ainsi qu'en Allemagne et en Angleterre. Les conditions ont par contre été favorables à la production en Espagne.

Les premières coupes ont commencé dans l'Ouest et Sud-Ouest de la France avec des rendements très bas, mais peu significatifs.

En revanche, en Ukraine, la récolte est estimée satisfaisante, à environ 9 Mt, ce qui permettrait d'exporter 4 Mt.

Le gouvernement ukrainien a décidé de mettre un terme aux quotas à l'exportation. La mesure pourrait entrer en vigueur dans les prochains jours. Il y a peu, le parlement ukrainien a voté en faveur de taxes à l'exportation. La loi n'a pas encore été promulguée et les opérateurs du marché espèrent que le gouvernement s'y opposera.

En Russie, les exportateurs continuent de faire pression sur leur gouvernement pour qu'il lève l'embargo à l'exportation dès le mois de juillet.

L'euro évoluait assez peu et restait proche de 1,41 dollar, en séance.

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