Petite hausse du blé

Les prix du blé ont légèrement progressé, mardi sur Euronext. A la clôture, le contrat mai 2012 valait 211,75 €/t (+ 2,50 €/t) alors que le contrat maïs juin 2012 se négociait 214,75 €/t (- 0,25 €/t).

Les céréales européennes ont repris un peu de terrain, mardi, les inquiétudes relatives à la situation climatique en Europe poussant les cours à la hausse.

« Nous avons deux contextes qui s'opposent, avec une situation tendue sur l'Europe et la France où la récolte pourrait être moyenne à cause du gel et de la sécheresse, alors qu'aux Etats-Unis la situation est bonne », explique-t-on chez Agritel.

Selon des estimations fournies ce mardi par l'AGPB, 600.000 ha de blé, de colza et d'orge, détruits par la vague de froid du mois de février, ont dû être ressemés. Précisément : 360.000 ha de blé tendre, 160.000 ha d'orge d'hiver, 40.000 ha de colza et 40.000 ha de blé dur.

Les nouvelles sont meilleures sur le front de la sécheresse, grâce aux pluies attendues sur la France d'ici à la fin de semaine.

En Ukraine, 2,7 Mha de blé d'hiver - soit près d'un tiers des surfaces - auraient été détruits par les froids de - 20°C à - 30°C observés en début d'année, estime Agritel. « Le report devrait s'effectuer majoritairement sur le maïs », mais également vers l'orge car les agriculteurs disposent des semences nécessaires.

Les prix des transports maritimes de matières sèches ont progressé la semaine dernière.

L'indice composite Baltic Dry Index (BDI), moyenne des tarifs pratiqués sur 24 routes de transport en vrac de matières sèches (minerais, charbon, métaux, céréales, etc.), a terminé vendredi 13 avril à 972 points, son niveau le plus élevé depuis la mi-janvier, contre 926 points le vendredi précédent.

Le Baltic Panamax Index (BPI), qui comporte sept routes (la plupart pour les céréales) empruntées par les navires adaptés aux dimensions du canal de Panama, a pour sa part terminé vendredi à 1.158 points, contre 1.043 points sept jours auparavant.