Publié le lundi 23 août 2010 - 18h57
Les cours du blé débutaient la semaine sur une tendance positive, lundi, sur le marché français. Sur Euronext, l'échéance novembre 2010 gagnait 4,75 €/t (clôture à 209,75 €/t vendredi), à l'approche de la fin de la séance.
La demande en blé meunier pour l'export pays tiers demeure le principal élément moteur en ce moment.
L'absence de la Russie à l'exportation et la présence moins pesante de l'Ukraine laissent le champ libre aux concurrents, Etats-Unis et Union européenne, principalement. La production canadienne sera disponible plus tard dans la campagne, suivie par celles de l'hémisphère sud (Australie et Aregentine).
La Tunisie a acheté 50.000 tonnes de blé et 50.000 tonnes d'orge, qui seraient d'origine française. Le pays a récolté 1,2 Mt de céréales cette année, soit soit la moitié moins qu'en 2009. Ses besoins à l'importation se situent à 2 Mt selon le gouvernement tunisien. La Jordanie a par ailleurs acheté 100.000 tonnes de blé allemand.
Dans le nord de l'Europe, la fin des moissons est retardée par les pluies.
Le blé français a du mal à se positionner actuellement à destination des fabricants d'aliments du bétail nord-communautaire. Ceux-ci achètent des blés de qualité fourragère en provenance d'autres pays de l'UE (Danemark Royaume-Uni, Allemagne, Roumanie...), à des prix très compétitifs.
Les opérateurs sont par ailleurs attentifs à l'évolution des conditions météo en Russie. Les températures sont redescendues, quant à la pluie, les perspectives pour les prochains jours sont incertaines.
Le marché de l'orge est plus calme, en attendant de nouvelles ventes à l'export.
Le marché du maïs semble plus réservé, dans l'attente des récoltes. L'origine française est actuellement concurrencée par les maïs d'Amérique du Sud importés en Europe et qui arrivent à des prix compétitifs.
L'euro passait au-dessous de 1,27 dollar en séance.
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