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Volailles de chair

Rétablir la compétitivité sur les marchés nationaux et internationaux (ministère)

Publié le jeudi 10 mai 2012 - 18h35

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Volaille de chair. Photo : C. Thiriet

Le ministère de l'Agriculture a mis en ligne le 9 mai 2012 sur son site internet un rapport du Conseil général de l'alimentation, de l'agriculture et des espaces ruraux (CGAAER), intitulé « Bilan diagnostic des bassins de production de volailles de chair ».

 

Rappelant que la filière française de volailles de chair (poulet et dinde) « a fortement perdu en compétitivité et reculé en parts de marché en Europe au cours des vingt dernières années », les rapporteurs formulent neuf recommandations pour « rétablir la compétitivité sur les marchés nationaux et internationaux ».

 

Les quatre bassins de production identifiés (un grand bassin ouest, centré sur la Bretagne, les Pays de la Loire, le Centre, le Poitou-Charentes et la Basse-Normandie et qui regroupe 80 % des abattages, et trois bassins secondaires : sud-est, sud-ouest et nord) affichent une « baisse générale » de l'activité, « principalement due à la perte du marché export de viande de dinde vers l'Allemagne, à l'exception notable d'une croissance de la production dans le bassin nord ». Dans ce dernier bassin, la production en poulet de chair est stimulée par une demande des abattoirs belges. Au niveau de la production, le diagnostic est sévère : les ateliers sont de taille modeste, avec des éleveurs vieillissants et des bâtiments anciens. Leur rentabilité est insuffisante. Sans compter la pression environnementale dans l'ouest.

 

Le rapport estime que « la compétitivité de la filière repose sur des unités d'abattage-découpe modernisées à forte productivité, autour d'un réseau dense d'élevages performants ». Il rappelle également l'importance de « l'innovation-produit qui doit se nourrir d'une R&D plus importante qu'actuellement ».

 

Pour cela, il propose « de mettre en place une organisation souple au niveau de chaque bassin, chargée de définir une stratégie à décliner dans les plans régionaux pour une agriculture durable (PRAD) et d'organiser la communication de la filière ». Il énumère neuf recommandations :

 

- Mettre en place des comités de bassin avicoles, en désignant un représentant du ministre par bassin, en définissant un mode de gouvernance et en fixant un calendrier de formalisation de la stratégie ;

 

- Mobiliser des financements européens pour financer les bâtiments neufs, performants sur le plan environnemental et à faible impact sur le milieu naturel, dans des exploitations répondant aux objectifs de professionnalisation (précisés dans les PRADD) ;

 

- Mobiliser l'enseignement agricole ;

 

- Modifier la réglementation relative aux ZES afin de favoriser le développement d'unités de production aux impacts environnementaux « maîtrisés » ;

 

- Soutenir la R&D sur la valorisation des coproduits, notamment dans les domaines de l'énergie et de la fertilisation, et encourager la création de filières de valorisation de ces produits, impliquant les professionnels de l'abattage-découpe ;

 

- Encourager une action de communication concertée des organisations de production (OP) d'éleveurs et des industriels, afin d'améliorer l'image de la production de volailles standard dans l'opinion ;

 

- S'en tenir aux normes européennes pour éviter des distorsions de concurrence au détriment des producteurs français ;

 

- Améliorer la normalisation des conditionnements de la découpe ;

 

- Maintenir les restitutions à l'exportation, ou à défaut les remplacer par un autre système de soutien aux expéditions de volailles sur les marchés grand export.

 

 

Téléchargez le rapport.

 

E.C.


Les commentaires de nos abonnés (1)
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rentabilté,pour qui?

vendredi 11 mai 2012 - 00h07

il y abeaucoup trop de gens qui gravitent autour des éleveurs,qui gagent beaucoup mieux leur vie et qui ont moins de soucis et de risques.il faudrait des prix rémunérateurse viens de recevoir une pub,une plus!de carrefour market pour du poulet vendus par 1acheté le 2è gratuit,qui paie le 2è?certainemnt pas carrefour,ce qui fait le poulet a 2 euros50 le kg,je serais curieux de savoir combien le pauvre paysan ayant prit tous les risques va toucher de marge,alors au lieu de chercher pourquoi la la production diminue il faut réglementer un peu ces opérations commerciales,sinonce sera la catastrophe!
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