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Ecophyto 2018/Axe 5

Réussite de l'organisation de la surveillance biologique du territoire (rapport CGAAER)

Publié le mercredi 29 août 2012 - 06h59

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Dans un rapport sur l'évaluation in itinere (« en cours ») de l'axe 5 du plan Ecophyto 2018, rendu public mardi, le Conseil général de l'alimentation, de l'agriculture et des espaces ruraux (CGAAER) met en évidence la réussite de l'organisation régionale de la surveillance biologique du territoire, deux ans après son démarrage.

 

Patrice Blanchet, auteur du rapport, estime que le Bulletin de santé du végétal, qui diffuse le diagnostic partagé de l'état de santé des cultures, « a rapidement acquis une forte notoriété ». « La mutualisation des observations et des suivis sont des acquis essentiels, écrit le rapporteur. L'ensemble est destiné à fournir une information sur les risques sanitaires des cultures indépendante du conseil d'utilisation des pesticides ».

 

Toutefois, l'évaluation – première du genre sur le plan Ecophyto –, précise que « le dispositif n'a pas encore atteint sa maturité et son bilan sera à effectuer avec l'ensemble du plan Ecophyto ». L'auteur estime ainsi que « la première phase, consacrée logiquement aux aspects opérationnels, n'a pas permis d'encourager pleinement des pratiques alternatives à l'usage des produits phytosanitaires, qui nécessitent souvent un suivi et une information plus préventive que les traitements phyto habituels ».

 

Cette première phase n'a pas non plus permis de prendre en compte les principaux produits phyto que sont les herbicides (plus de 40 % des produits utilisés en France), à l'origine de l'essentiel de la pollution des eaux. « Les mauvaises herbes sont totalement absentes de la surveillance biologique du territoire mise en place dans le cadre d'Ecophyto », regrette Patrice Blanchet.

 

L'auteur conclut sur le fait que « l'approche théorique centrée sur les seuls aspects sanitaires montre ses limites et appelle à un renouvellement de la réflexion sur le conseil et l'information en agriculture considérés dans leur globalité technique et économique ».

 

 

A télécharger :  

 

I.E.


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