La production de cerises en 2012 devrait accuser une baisse de près de 13 % par rapport à l’an passé, et de 10 % par rapport à la moyenne quinquennale, selon les estimations du service de la statistique et de la prospective (SSP) du ministère de l'Agriculture au 1er mai, publiées lundi. En revanche, les surfaces resteraient stables.
Sur le plan national, la situation au moment de la floraison a été très différente entre les régions situées à l’Ouest et celles situées à l’Est, révèle la note du SSP.
Dans le Rhône-Alpes, où les surfaces seraient stables, la production s’annonce cependant en nette diminution, -30 % comparée à 2011. La floraison des cerisiers s’est déroulée dans des conditions climatiques défavorables, froides et humides. La nouaison serait irrégulière selon les zones. Le risque de coulure est important, la chute physiologique pourrait toucher certaines variétés.
Dans la Région Paca également, si les surfaces en production demeureraient stables, une nouvelle petite récolte après celle de 2011 est annoncée. Les précipitations ont nui à la fécondation et provoquent des chutes physiologiques.
Dans le Languedoc-Roussillon où les surfaces devraient baisser (-2 %), le potentiel est contrasté (-9 %) : prometteur dans le Roussillon, la production devrait être réduite dans le Gard. La floraison s’est bien déroulée dans les Pyrénées-Orientales.
Dans le Midi-Pyrénées, les conditions climatiques ont été très favorables lors de la floraison. Les arbres disposent d’une bonne charge de départ. La récolte attendue serait supérieure de 8 % comparée à la moyenne quinquennale malgré une légère baisse des superficies du verger (-2 %).