D'après une étude réalisée par l'Institut de l'élevage et le Cniel (interprofession laitière) sur l'avenir du secteur, les élevages laitiers présentent des disponibilités suffisantes dans des bâtiments de moins de quinze ans, pour faire face à la restructuration liée à la fin prévue des quotas.
Avec quelque 840.000 places de vaches remobilisables dans 40.000 exploitations possédant des bâtiments âgés de moins de quinze ans, la « France laitière » n'est pas démunie d'atouts pour faire face aux prochaines années estime l'étude présentée à la presse le 9 novembre 2011.
En la matière, le Grand Ouest serait le mieux doté grâce notamment à son engagement dans la mise aux normes des installations et autres plans concernant le bâtiment.
A l'échelle nationale, cet état de fait pourrait compenser une tendance démographique peu favorable, marquée par un déficit de jeunes chefs d'exploitation et de co-exploitants avec un vieillissement accentué.
Comme le révèlent des chiffres comparatifs, ces phénomènes démographiques se traduisent en France par un rythme de cessations d'activité supérieur à celui observé outre-Rhin. Chez nos voisins « toute la filière attend la fin des quotas et les industriels se tiennent prêts à absorber la hausse de production », résume Anne Mottet du GEB-Institut de l'élevage.
Lait
jeudi 10 novembre 2011 - 08h09
Les eleveurs outre rhin preparent la liberalisation des quotas alors qu'en France nos structures préparent la pénalisation des eleveurs à leur profit en cas de dépassement de leur référence historique (voir projet de rédaction des contrats) !!! les contrats sont remplies de clauses leonines au profit uniquement des industriels