Le président de la FNSEA a saisi l'occasion du lancement de la 26e campagne des Restos du Coeur, lundi, pour demander « le maintien des moyens nécessaires pour faire face à une demande de solidarité alimentaire croissante et à cette fin, notamment, une reconduction dans le budget de la Pac 2013 de la part du financement allouée à ces opérations ».
« L'œuvre de Coluche montre encore tout son intérêt lorsque l'on voit la pauvreté s'accroître chaque année un peu plus, laissant sur le bord de la route des familles entières », observe Jean-Michel Lemétayer.
Les différentes réformes de la Pac ont conduit quasi à la fin des stocks alimentaires publics européens. « Cette situation conduit les dons aux différentes associations d'aide alimentaire à être réduits d'autant », explique le président de la FNSEA.
« Il n'y a plus de "frigos de l'Europe" pour autant plus que jamais la solidarité ne doit pas se refroidir. Au-delà des grands projets européens pour construire, il faut garder la solidarité nécessaire d'une Europe comprise et partagée », conclut-il
Dans le cadre de la Pac, Bruxelles alloue près de 500 millions d'euros d'aide alimentaire aux personnes les plus démunies dans une vingtaine d'Etats membres de l'Union européenne.
« Les conditions ne sont pas là pour avoir une majorité qualifiée » pour reconduire cette mesure, a indiqué, lundi, Sabine Laruelle, ministre belge de l'Agriculture, dont le pays préside l'UE.
« J'espère que l'on va convaincre d'autres délégations au cours des prochaines semaines », a-t-elle souhaité lors d'une conférence de presse, à l'issue de la réunion du Conseil des ministres de l'Agriculture de l'UE.
Ce programme a participé à « l'acceptation sociétale » de la Pac, a défendu la ministre belge.
Le commissaire européen à l'Agriculture, Dacian Ciolos, a affirmé qu'il va prochainement discuter de ce sujet avec la future présidence hongroise de l'UE.
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UE: les Vingt-Sept divisés sur le financement par la Pac de l'aide alimentaire (28 novembre 2008)
Ne pêche pas pour lui, mais apprends lui à pêcher
mardi 30 novembre 2010 - 16h02
La misère alimentaire n'a rien à voir avec la Pac. Si les prix rémunèrent les agriculteurs, ils produiront et généreront des stocks...Mais il ne faut pas trop de stocks, sinon les cours s'éffonfrent...Ils faut maintenir les règles de productivisme, produire en abondance par des prix incitatifs et rémunérateurs avec un zeste de rareté...Quant aux familles dans la misère, il leur faut du travail pour un revenu capable d'assumer les besoins vitaux...Il faut ré-apprendre aux gens à produire et à travailler...voici 40 ans que nous avions tous les "savoirs faire" et que nous avons appris à notre jeunesse à se tourner les pouces, à remuer du papier inutile et à discourir...Les asiatiques travaillent pour nous...Es ce normal ??? Il n'y a pas besoin d'Europe ni de fonctionnaires ni de politiciens européens à remuer ciel et terre (ou à donner l'impression) pour rien. Il faut se remettre au boulot, seul moyen de juguler la misère endémique... Cet assistanat, tant agricole que social, doit être limité à des situations d'ecxception...