En trois ans à peine, les fruits et légumes biologiques des «Paniers du Val de Loire» ont conquis 1.700 familles d’Orléans et de Paris.

Le succès de ce service de livraison hebdomadaire ne faiblit pas. D’ici à la fin de 2008, quelque 2.000 foyers devraient avoir pris un abonnement. Et l’association est en train de se doter d’une plate-forme logistique lui permettant de monter jusqu’à 3.000 paniers par semaine.

En parallèle, elle a d’autres projets de développement: approvisionner la restauration collective, créer des ateliers de transformation, fournir la plate-forme parisienne du réseau Biocoop. «La demande est énorme. C’est le nombre de producteurs qui freine notre développement», indique Thierry Hanon, responsable de l’association.

Actuellement «Les Paniers du Val de Loire» commercialisent la production de dix-huit fermes familiales, de cinq Jardins de Cocagne (structures d’insertion par le maraîchage), d’un Esat (établissement et service d’aide par le travail, ex-CAT) et d’un lycée horticole. Tous sont situés dans la région Centre et représentent un total de 290 tonnes prévues en 2008 (500.000 euros de chiffre d'affaires prévisionnel). Dans les cinq prochaines années, l’association espère doubler son nombre de producteurs, en installant de nouveaux maraîchers biologiques.

Motiver les jeunes

A la fin de février, une dizaine de candidats étaient conviés pour être informés des avantages à travailler avec une telle structure. «Vous avez la garantie des volumes et du prix selon une planification et une grille définies par les producteurs deux fois par an. C’est un atout fort de sécurisation du débouché dans un projet d’installation», a souligné Vincent Touzeau, trésorier de l’association. Par ailleurs, «Les Paniers du Val de Loire» comptent investir, avec le soutien du conseil régional, dans 2 hectares par an de serres pendant quatre ans. Ces serres seront louées aux producteurs pour augmenter la production de légumes en mai et juin, période de forte demande.

par Juliette Talpin

(publié le 7 mars 2008)