Pâques plutôt calme en consommation

Les concours de gros bovins de haute valeur bouchère ont vu transiter plus de 2.300 animaux. L’écoulement de cette marchandise particulière doit se faire ce week-end. Derrière leurs étals, les bouchers commencent à s’impatienter de voir arriver la clientèle qui, l’an passé, se bousculait pour commander un morceau noble de l’animal phare de la vitrine et qui, cette année, boude la consommation de viande festive: le boeuf.

Drôle de phénomène qui se passe sur le marché de la viande bovine. D’un côté, les ménages français s’activent dans les tous les sens pour accueillir famille et amis. De l’autre, les boucheries et les GMS ne vident pas leurs frigos. Les stocks s’amassent au sein des abattoirs.

A se demander, quel sera l’aliment vedette de ce week-end Pascal: peut -être que les cloches auront plus de succès avec le chocolat qui ceci dit, a un prix au kilo deux fois plus élevé qu’un rosbif de bœuf de race Parthenaise (25,00€ le kilo de chocolat en moyenne pour 8,50€ le kilo de viande bovine tende de tranche). Il est vrai que le choix n’est pas facile.

Sur les foires et marchés, les apports continuent de baisser, ce qui oblige les abatteurs à lâcher quelques centimes d’euro pour couvrir leurs besoins. Fort heureusement car sinon les transactions plongeraient dans une forte morosité.

Ce sont les vaches R qui ont gagné quelques centimes sur le foirail de Cholet ce vendredi, pour se négocier entre 3,15 et 3,30 €/kg, soit 0,02 €/kg de hausse.