Bonne tenue des allaitantes

La demande des abattoirs n’est pas très active, mais la modestie des sorties dans le cheptel allaitant convenable oblige les acheteurs à lâcher quelques centimes de hausse pour couvrir leurs besoins. Le manque de réformes laitières sur les derniers mois a épuré l’offre. De plus, les sorties sont limitées chez les engraisseurs spécialisés, dont le nombre diminue sans cesse face à la progression des coûts de production. La faiblesse des mises en place favorise la remontée des cours et offre une légère marge aux engraisseurs. Dans le centre du pays, les animaux sont encore en étable et les ventes ne se feront réellement qu’à la mise à l’herbe.

Sur le marché de Cholet, le prix des vaches U= est de 2,48 €/kg en progression de 3 centimes, et celui des vaches R oscille entre 3,07 et 3,35 €/kg, soit 3,25 pour les R= (+0,05 €). Cette tendance est la même pour les génisses, à 3,66 €/kg pour les U= et 3,33 €/kg pour les R=.

Peu de changement en ce qui concerne les animaux haut de gamme, dont les nombreux concours ont couvert une grande majorité de la demande pour Pâques.

Dans les réformes laitières, la tendance reste baissière et s’amplifie avec une très large couverture de la demande. Les tarifs perdent 4 à 7 centimes pour se commercialiser autour de 2,67 €/kg pour les frisonnes P+/O- et de 2,74 à 2,82 €/kg pour les normandes et montbéliardes 0 =.

En jeune bovin, les négociations sont plus difficiles dans les blonds d’Aquitaine de moins d’un an avec la forte réduction de la demande pour la Grèce (carême orthodoxe).

Le placement reste régulier dans le charolais dont l’offre est mesurée (peu de mise en place au mois de septembre face à l’extension de la FCO). Les prix sont stables entre 3,35 à 3,50 €/kg dans les U et de 3,13 à 3,28 €/kg pour les R.

Dans les sujets laitiers, la tendance est baissière, calée sur le prix des vaches.