Stabilité des prix mais faible activité

Le prix du blé restait stable mardi sur un marché à terme européen (Euronext) sans activité.

A la mi-journée, sur Euronext, le prix du blé était reconduit sur les positions rapprochées de janvier à mars (137 euros/t). Il subissait un effritement de 0,25 euro à 0,50 euro sur les positions plus éloignées, dans un volume d'échanges restreint, puisque moins de 700 lots avaient été négociés. Dans le même temps, moins de 20 lots de maïs avaient été traités, en baisse de 0,50 à 3,50 euros (janvier -3,50 euros à 119 euros/t).

Sur un marché physique (gré à gré) en pleine trêve des confiseurs, l'activité est à l'arrêt et les prix sont reconduits nominalement. Ainsi, sur le port de Rouen, la tonne de blé standard reste affichée à 137 euros/t et l'orge de mouture à 103 euros/t. La tonne embarquée de maïs sur le Rhin reste inchangée à 115 euros/t.

Sur la scène internationale, quelques importateurs importants sont aux achats. Le Bangladesh vient d'acheter 100.000 tonnes de blé optionnel, tandis que le Pakistan est à la recherche de 250.000 tonnes de blé américain. Pour sa part, la Syrie a lancé un nouvel appel d'offres pour l'achat de 200.000 tonnes de blé.

D'un point de vue climatique, si les problèmes liés au froid sont limités en Europe, la situation reste toujours préoccupante sur le continent sud-américain, notamment en Argentine où un temps chaud et sec nuit aux cultures de soja et de maïs. Cette situation météorologique peu favorable a largement contribué à la hausse des cours de ces derniers jours sur le marché à terme de Chicago. Même si la Bourse de Chicago s'est repliée hier sous l'effet de prises de profit de fin d'année, la tendance n'en reste pas moins haussière et l'ouverture du marché américain mardi était attendue à la hausse.