Publié le vendredi 22 novembre 2013 - 17h19
Le marché européen des céréales consolidait ses positions en fin de semaine, après une semaine marquée par un bon courant d'affaires à l'international.
A l'approche de la clôture, la tonne de blé se négociait à 203,75 euros/tonne (stable) pour l'échéance janvier 2014. De son côté, le marché du maïs perdait 1,75 euro pour se porter à 176 euros/tonne, sur la même échéance, après une forte progression la veille.
En Europe, l'activité à l'exportation a été dynamique, puisque Bruxelles a autorisé cette semaine l'exportation de 580.440 tonnes de blé tendre, soit 10,6 millions de tonnes exportées depuis le début de la campagne commerciale (1er juillet 2013). Un volume qui se situe « bien au-dessus des 6,8 millions de tonnes exportées l'an dernier à la même période », selon Commerzbank, qui indique par ailleurs qu'à ce rythme, le précédent record de 22 millions de tonnes exportées hors de l'UE pourrait être battu cette année.
La part des exportations françaises ne représenterait à ce jour que 27 % de l'offre européenne, selon Agritel, la France restant peu compétitive en termes de prix par rapport aux origines d'Europe de l'Est. Jeudi encore, le Liban a acheté 20.000 tonnes de blé roumain.
Les exportateurs françaises misent sur un tarissement des disponibilités en Roumanie, Russie et Ukraine notamment pour revenir sur le devant de la scène internationale en deuxième partie de campagne.
Selon une source de marché, le Maroc serait actuellement en passe d'acheter 300.000 tonnes de blé français.
A la Bourse de Chicago, les bons chiffres des ventes de céréales à l'exportation soutiennent les prix. Celles de maïs notamment, estimées à 945.000 tonnes, sont ressorties dans le haut de la fourchette des analystes.
En France, sur le marché physique (gré à gré), le prix du blé, de l'orge et du maïs étaient stables.
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