accueil  Accueil / Cours et Marchés / Cultures / Céréales / Hausse du blé
Céréales

Hausse du blé

Publié le lundi 25 novembre 2013 - 19h00

Le prix du blé a progressé, lundi sur Euronext. A l'approche de la clôture, le contrat janvier 2014 valait 207,75 €/t (+ 1,25 €/t), le maïs même échéance se négociant 176,25 €/t (- 0,25 €/t).

 

« Le marché européen mise sur un regain de compétitivité en seconde partie de campagne du fait d'un effacement progressif des origines d'Europe de l'Est », a commenté Edward de Saint-Denis, de la société de courtage Plantureux.

 

Outre-Atlantique, la récolte de maïs est sur le point de s'achever. Celle-ci se révèle très abondante, au point qu'elle pourrait excéder les 355 millions de tonnes (Mt) annoncées par les autorités agricoles américaines (USDA) en novembre, estiment certains analystes.

 

A l'international, le courant d'affaires reste soutenu, avec l'achat par la Tunisie de 92.000 tonnes de blé dur et l'appel d'offres du Bangladesh pour l'achat de 50.000 tonnes de blé.

 

En France, les semis de blé étaient effectués au 18 novembre à 88 %, contre 92 % l'an dernier, selon l'Observatoire des céréales de FranceAgriMer, Céré'Obs, diffusé vendredi. Les cultures de blé sont considérées dans un état « bon à très bon » à 83 %, contre 76 % l'an dernier à la même époque. Concernant l'orge d'hiver, les semis touchent à leur fin et 81 % des cultures présentent ce niveau de qualité. Les moissons de maïs ont toujours du mal à rattraper leur retard, puisqu'elles n'étaient effectuées qu'à 67 %, avec un ratio de qualité de 54 %, loin des 69 % de l'an dernier.

 

« L'attractivité du maïs face au blé (différentiel de prix de l'ordre de 30 €/t) favorise l'intégration du maïs dans l'alimentation animale », observe l'AGPM dans sa note économique du lundi. « Cependant, la France n'exporte que très peu sur l'UE-28 du fait des concurrences des pays tiers. Un différentiel de 15 €/t en faveur des maïs mer Noire concurrence les maïs français sur les marchés d'Europe du Nord, la péninsule Ibérique, mais aussi sur la Bretagne. »

 

En France, sur le marché physique (gré à gré), le prix du blé et de l'orge fourragère progressait de 1 €/t, lundi à la mi-journée, tandis que le maïs restait stable.

 

Les prix des transports de matières premières sèches ont poursuivi leur recul la semaine dernière. Indice phare du marché, le Baltic Dry Index (BDI) a fini, vendredi 22 novembre, à 1.483 points, un plus bas depuis début septembre, contre 1.507 points une semaine auparavant.

 

Le Baltic Panamax Index (BPI), qui synthétise les tarifs pour quatre routes (la plupart pour les céréales), a terminé à 1.362 points vendredi - contre 1.409 points une semaine auparavant -, après avoir atteint jeudi 1.345 points, son plus bas depuis la mi-septembre. « Les tarifs pour les Panamax ont chuté dans les deux hémisphères cette semaine » en raison d'une « demande faible » et de vaisseaux qui naviguent à vide faute de chargements, expliquent les analystes du courtier maritime Fearnleys.

 

 
Les dernières tendances Céréales
 


SERVICES EXPERTS

>Première inscription

Je suis déjà inscrit :
Mon identifiant :
Mon mot de passe :  
| Aide |
puce Identifiants oubliés ?
puce Toutes les offres d'abonnement
> Feuilletez un ancien numéro

SONDAGE

Santé animale : avez-vous enregistré des cas d'antibiorésistance dans votre élevage ?

> Tous les Sondages
Les sujets
LES PLUS LUS

Archives de
La France Agricole

Recherchez

dans les archives de la France Agricole et

Feuilletez

les numéros depuis 2004

Suivez La France Agricole :
la France Agricole sur Facebook La France Agricole sur twitter La France Agricole sur Google +

Nos offres d'abonnement
simples ou couplées,
à nos publications
hebdomadaires
et mensuelles

> Découvrir nos Offres

Les publications du Groupe France Agricole
En poursuivant votre navigation sur notre site, vous acceptez l’utilisation de cookies afin de nous permettre d’améliorer votre expérience utilisateur. En savoir plus et paramétrer les traceurs. OK