Publié le mercredi 08 avril 2015 - 15h30
Les prix des céréales ont peu évolué, mercredi sur Euronext. A l'approche de la clôture, le contrat blé septembre 2015 valait 190,50 €/t (- 0,50 €/t), le maïs juin 2015 se négociant 164,50 €/t (- 0,75 €/t).
FranceAgrimer, qui réunissait mercredi son conseil spécialisé céréales, a révisé à la baisse les stocks de fin de campagne 2014/2015 en maïs (3,8 millions de tonnes contre 4 Mt attendu le mois dernier) et en orge (1,39 Mt contre 1,45 Mt), laissant celui du blé tendre inchangé (3,6 Mt).
En blé, « les grands acheteurs internationaux sont moins présents aux achats qu'ils ne l'étaient auparavant, leurs achats étant pour la plupart bien avancés », estime le cabinet Agritel dans une note. L'Arabie Saoudite vient tout de même de commander 780.000 tonnes de blé et la Jordanie a lancé un appel d'offres pour 100.000 tonnes d'orge fourragère, souligne Offre et demande agricole (ODA).
Par ailleurs, « les précipitations en région mer Noire et les perspectives de pluies aux Etats-Unis rassurent les opérateurs », qui craignaient les effets d'un temps trop sec dans ces régions, d'où la détente des prix, estime Agritel.
« Les prix devraient se consolider avant le prochain rapport de l'USDA qui doit être publié demain », estime Arnaud Saulais (Starsupply Renewables). Le ministère américain de l'Agriculture doit publier jeudi 9 avril son rapport mensuel sur la demande et l'offre mondiales de céréales et d'oléagineux.
Côté maïs, « les importants stocks (...) continuent de limiter la progression des prix », même si les surfaces cultivées pourraient se réduire pour la prochaine récolte, commente Agritel. « En Ukraine, par exemple, les producteurs devraient diminuer l'assolement maïs à la faveur de cultures moins consommatrices d'intrants, en raison de l'augmentation (du prix) de ceux-ci du fait de la forte inflation à laquelle doit faire face le pays », explique le cabinet.
En Ukraine toujours, « les conditions s'améliorent avec l'arrivée de pluies significatives », écrit l'AGPM dans sa lettre économique hebdomadaire. « Ce n'est cependant pas le cas sur la Russie où les cultures en place souffrent d'un manque d'eau. La Russie, qui avait mis en place un système de taxation à l'export de ses céréales, pourrait bien conserver ce dispositif si le potentiel de récolte 2015 se réduit. »
En France, sur le marché physique, blé et orges perdaient 1 €/t à la mi-journée. Le maïs restait stable.
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