Publié le vendredi 18 février 2011 - 19h08
Les cours des céréales n'évoluaient pas beaucoup, vendredi. Ils étaient toutefois sous pression, dans le sillage du marché américain. Sur Euronext, le blé échéance mai 2011 cédait 1,75 €/t et clôturait à 259,75 €/t, novembre 2011 reculait de 0,75 €/t, à 234,75 €/t.
A Chicago, le blé et le maïs étaient en légère baisse, en première partie de séance. Les dernières mesures prises par la Chine pour réguler les banques et tenter de contenir l'inflation entraînaient une certaine inquiétude sur les marchés de matières premières. Les investisseurs réalisaient quelques prises de profit.
Cette semaine aura été assez active au niveau des échanges internationaux de blé. La Tunisie a acheté 100.000 tonnes d'origine optionnelle, l'Irak 350.000 tonnes (Etats-Unis et Australie), l'Egypte 180.000 tonnes (60.000 tonnes France et 120.000 tonnes Etats-Unis), la Turquie 300.000 tonnes (Etats-Unis et Kazakhstan).
Aux Etats-Unis, les ventes hebdomadaires de maïs (1,17 million de tonnes) et de blé (726.200 tonnes) se sont révélées supérieures aux attentes des analystes.
Vendredi, l'USDA a annoncé un nouvel achat de 156.000 tonnes de maïs par le Mexique, dont la production a été affectée par une vague de froid.
Dans l'UE, Bruxelles a délivré, entre le 9 et le 15 février, 356.000 tonnes de certificats pour l'exportation pays tiers de blé. Le cumul depuis le début de la campagne atteint 13,1 millions de tonnes, contre 11,3 Mt l'an passé à la même époque.
Les importations de maïs en provenance de pays tiers, vers l'UE, demeurent assez actives. Plus de 320.000 tonnes de certificats ont été délivrés par Bruxelles en une semaine. Le cumul depuis le 1er juillet 2010 se situe à plus de 4,3 Mt.
Les taxes à l'importation pour l'orge et le blé de basse et moyenne qualité,, à l'intérieur des contingents préférentiels, doivent être suspendues la semaine prochaine, jusqu'au 30 juin.
Sur le front climatique, la sécheresse en Chine reste un sujet d'actualité pour les opérateurs, même si elle ne présente pas encore un caractère irréversible. Le manque d'eau dans certaines régions des Etats-Unis entraîne également des craintes.
L'euro était en hausse et se rapprochait de 1,37 dollar.
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