Publié le mardi 24 juillet 2012 - 19h03
A l'approche de la clôture mardi sur Euronext, les cours du blé chutaient de 14 €/t à 251,25 €/t échéance novembre 2012.
Les craintes sur la consommation mondiale font chuter les marchés céréaliers. Les marchés européens marquaient un net recul dans le sillage de Chicago, mettant un terme à cinq semaines de hausse, alors que des pluies sont attendues aux Etats-Unis.
Cette baisse est également accentuée par des prises de profits importantes dans un contexte économique de plus en plus flou.
Comme attendu, les analystes du département américain de l’Agriculture (USDA) ont à nouveau abaissé leurs notations sur l’état des cultures de maïs et de blé aux Etats-Unis. Ainsi, au 23 juillet, le pourcentage des cultures de maïs jugé « bonnes à excellentes » est tombé à 26 % contre 31 % la semaine passée et 62 % l’an dernier à la même époque. Chaleur et sécheresse affectent aussi les cultures de blé de printemps dont la part jugée "bonne à excellente" perd 5 points à 60 %.
Sur la scène internationale, les pays importateurs de céréales reviennent aux achats, à l’instar de la Jordanie et de la Tunisie. Avec un euro à la baisse et des rendements pour le moment satisfaisants, le blé français pourrait reconquérir une place privilégiée à l’export sur le pourtour méditerranéen. Il faut cependant attendre les récoltes du nord de la Loire qui ont subi durant les mois de juin et de juillet des précipitations abondantes et dont la qualité pourrait être plus hétérogène. L’euro est resté sous pression face au dollar, toujours miné par les inquiétudes au sujet de la situation financière dans la zone Euro.
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