Fin de semaine plus ferme pour le blé

Les cours du blé montraient une meilleure orientation, vendredi. Sur Euronext, l'échéance novembre 2011 gagnait 3,25 €/t et clôturait à 212,75 €/t. La tendance était plus réservée pour le maïs et l'échéance novembre 2011 était en hausse de 0,25 €/t, à 201,75 €/t.

Le recul observé les jours précédents s'expliquait principalement par un retrait de certains investisseurs sur les marchés des matières premières, par crainte d'une croissance mondiale moins importante que prévue. Vendredi, les indicateurs financiers étaient plus positifs.

Du côté des cultures, l'inquiétude liée au manque de pluie perdure, en France, comme dans plusieurs pays du nord de l'Europe. Cette situation n'incite pas les vendeurs à s'engager davantage.

Aux Etats-Unis également, la sécheresse touche certaines régions et le potentiel de rendement du blé est entamé. Concernant le maïs, la météo des prochains jours devrait être favorable à l'avancée des semis américains, mais pas dans toutes les régions. Selon le dernier bulletin de l'USDA, 13 % seulement du maïs a pu être planté au 1er mai contre 40 % en moyenne les autres années à la même date.

L'USDA doit publier mercredi prochain ses prévisions pour l'offre et la demande mondiales de grains.

Sur le marché européen, Bruxelles a délivré cette semaine des certificats pour pouvoir exporter 305.000 tonnes de blé (dont 297.700 tonnes France) vers pays tiers et 128.000 tonnes d'orge.

A Rouen 153.000 tonnes de blé et 37.173 tonnes d'orge ont été embarquées entre le 21 et le 27 avril. Le blé était destiné en totalité aux pays du Maghreb et l'orge à la péninsule ibérique et à la Syrie.

A Dunkerque, après un mois de mars « exceptionnel » (329.000 tonnes), le trafic céréalier a confirmé ses bonnes performances en avril avec un volume de 873.000 tonnes, soit une progression de 157 % par rapport à avril 2010, selon les chiffres des responsables portuaires.

L'euro évoluait à la baisse, aux environs de 1,44 dollar, en séance.