Fin de semaine ferme

Les cours des céréales affichaient une tendance ferme, vendredi. Sur Euronext, le blé échéance novembre 2010 gagnait 2,75 €/t (clôture à 227,75 €/t jeudi), à l'approche de la fin de la séance.

Le blé américain était quant à lui en baisse, en première partie de séance à Chicago. Le rapport de l'USDA sur l'offre et la demande mondiale était jugé plutôt baissier, avec des stocks mondiaux à la fin de la campagne actuelle revus en hausse de 3 Mt par rapport au mois dernier.

Par contre le blé américain bénéficie d'une forte demande à l'exportation: les ventes hebdomadaires des Etats-Unis à l'exportation, également annoncées vendredi, atteignaient le niveau très élevé de 1,6 Mt.

De ce côté-ci de l'Atlantique, et particulièrement en France, l'exportation est également active. Bruxelles a délivré, en une semaine, des certificats pour pouvoir exporter 943.000 tonnes de blé hors de l'Union européenne, dont 713.700 tonnes au départ de la France.

A Rouen 118.469 tonnes de blé ont quitté les quais entre le 2 et le 8 septembre à destination principalement de l'Algérie (45.750 tonnes), de l'Egypte (38.314 tonnes) et du Cameroun (18.500 tonnes).

Les fabricants d'aliments français comptent par contre s'approvisionner en partie auprès de nos voisins européens, qui proposent du blé fourrager moins cher. Selon FranceAgriMer la France pourrait importer plus de 1 Mt au cours de la campagne.

L'orge de mouture est en attente de nouvelle affaires à l'exportation pays tiers.

Le maïs reste moins cher que le blé, ce qui lui permet d'être compétitif à destination de l'alimentation animale. Pour l'exportation sur le marché communautaire, l'origine française doit cependant affronter la concurrence des maïs sud-américains importés.

L'euro évoluait autour de 1,27 dollar en séance, un niveau proche de la veille.

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