Publié le mardi 31 juillet 2007 - 16h35
Les prix du blé se corrigeaient fortement mardi suite à la hausse sans répit des jours passés sur un marché français attentiste.
«Le marché poursuit sa correction sur prises de bénéfices après les quelque dix jours de hausse ininterrompue», a commenté un opérateur.
Les opérateurs seront définitivement fixés dans les prochains jours sur l'état des récoltes puisque 80% de celles-ci devraient se terminer en fin de semaine tandis que les derniers chantiers de moissons devraient s'achever dans deux semaines au plus tard.
D'ores et déjà qualité et rendements s'annoncent décevants et inférieurs à l'année dernière dans la plupart des régions.
Mardi, le blé meunier cédait dès l'ouverture du marché à terme européen (Euronext) 5 euros sur son échéance de novembre, toujours la plus traitée (1.800 lots sur 2.760 lots). Cette dernière ne valait plus que 200 euros alors qu'elle avait clôturé la veille à 205,25 euros/tonne.
Emporté dans le sillage du blé, le maïs se repliait de 6 euros à 213 euros sur l'échéance de novembre dans un volume de transactions peu étoffé (270 lots).
Dès la fin de la matinée, le marché physique répercutait le recul de l'Euronext sur l'ensemble des places.
Le blé standard s'affichait à 198 euros la tonne livrée à Rouen et 208 euros pour le blé de belle qualité (220/11 mini). L'orge fourragère cédait 3 euros à 195 €/t à Rouen. Seul le maïs conservait ses prix de la veille (225 €/t fob) sur les bords du Rhin.
Outre-Atlantique, le marché américain (CBoT) suivait la tendance du marché européen, et les cours, en fort repli lundi, ne devraient pas inverser la tendance à l'ouverture du Chicago Board of Trade cet après-midi, comme semblaient l'attester les échanges sur la séance électronique continue (e-CBoT).
Le département de l'Agriculture (USDA) relevait lundi soir, dans son rapport hebdomadaire sur l'état des cultures aux Etats-Unis une dégradation de la qualité du maïs et du blé, jugés «bons à excellents» à respectivement 58% et 68% contre 62% et 75% la semaine précédente.
Dans le même temps, les moissons des blés d'hiver et de printemps sont réalisées respectivement à 88% et 10%, en légère avance par rapport à la moyenne quinquennale (86% et 8%).
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