Les prix des vins en vrac à la production continuent globalement à grimper, soutenus par les performances des vins de cépages, selon le dernier point de marché présenté par FranceAgriMer à huit mois de campagne.
Pour les vins sans indication géographique (IG), après un début de campagne tardif et un coeur de campagne concentré sur quelques semaines, l’activité se ralentit déjà en raison de la faiblesse des disponibilités.
En rouge et rosé, les prix grimpent de 23 % par rapport à la campagne dernière à la même époque (4,50 euros le degré/hl).
Le vins sans IG mentionnant un cépage connaissent des hausses moins spectaculaires (+ 6 %) mais leur prix reste à un niveau plus élevé (5,08 euros le degré/hl) que les vins sans cépage.
Les prix des blancs sans IG sont perturbés par l’arrivée sur le marché de volumes importants de vins de Charente.
Les vins à IGP connaissent le même ralentissement précoce de transaction faute de volume. Les prix des IGP rouges et rosés gagnent 19 % à 65,31 euros/hl alors que ceux des blancs restent stables à 85,69 euros/hl.
Pour les vins IGP, le recul des transactions de vins ne mentionnant pas de cépage (2,0 millions d’hl ; - 19 % / à fin mars 2010) est compensé par une progression des échanges cumulés des vins mentionnant un cépage (4,8 millions d’hl ; + 15 % / fin mars 2010), dont l’essentiel des volumes proviennent de l’IGP Pays d’Oc (4,6 millions d’hl ; + 13 %).
Les vins AOC, à fin février (après 7 mois de campagne) enregistrent à la fois des volumes des ventes et des prix supérieurs à la dernière campagne à la même époque. Avec des disparités toutefois : les vins blancs du val de Loire connaissent de fortes baisses des prix (muscadet et gros plant). Idem pour les bordeaux rouges dont les volumes vendus et les prix de ventes sont en baisse pour les bordeaux et bordeaux supérieurs.