Mercredi après-midi, les présidents des familles de l'interprofession bovine devaient valider les statuts d'un GIE export. « Ce GIE aura un rôle de facilitateur et permettra aux entreprises d'être présentes dans des pays tiers où elles ont un rôle commercial à jouer ou à affirmer », explique Dominique Langlois, le président d'Interbev.
Le rôle du GIE n'est pas commercial, mais en coordonnant les services publics impliqués dans les exportations, il s'agira de « lever rapidement et efficacement les difficultés » que les opérateurs français rencontrent pour vendre de la viande bovine ou des animaux vivants en dehors de l'Union européenne.
« Hier, lors d'une rencontre avec les membres de la filière bovine, Bruno Le Maire a apporté son soutien à la création de ce GIE, ajoute Pierre Chevalier, le président de la fédération nationale bovine. Il nous a aussi dit qu'il relaierait au prochain conseil des ministres notre demande de création d'un groupe d'experts sur la viande bovine comme il y en a eu un pour le secteur laitier. »
Le ministre se serait aussi engagé à demander des restitutions à l'exportation de carcasse, de bovins maigres et de boucherie sur pied, vers la Tunisie, l'Algérie, le Liban, le Maroc et la Turquie. Cette dernière viendrait de porter ses droits de douanes de 45 à 60 %.