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Viande bovine

Blocage de l'abattoir Charal de Cholet par la Confédération paysanne

Publié le lundi 13 décembre 2010 - 13h06

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Une vingtaine d'éleveurs bovins de la Confédération paysanne bloquaient, lundi matin, l'abattoir Charal de Cholet – qui appartient au groupe Bigard-Socopa – pour réclamer notamment une revalorisation du prix de la viande payé au producteur, a expliqué le syndicat.

 

Les éleveurs, qui se relaient depuis dimanche soir sur le site de l'abattoir, veulent « 60 centimes d'euro de revalorisation au kilogramme, étalée sur un délai de six semaines », a indiqué Gérard Durand, secrétaire général de la Confédération paysanne des Pays de la Loire, en précisant qu'« on a appelé l'ensemble des producteurs à se joindre au mouvement quelles que soient les chapelles syndicales ».

 

Un accord portant sur une hausse des prix de la viande de 2 à 5 centimes d'euros le kilogramme avait été signé le 10 novembre 2010 entre la FNSEA et le groupe Bigard, à la suite du blocage de neuf abattoirs du numéro un français de la filière.

 

Cet accord « n'a porté que sur une semaine », a souligné Gérard Durand, estimant que les éleveurs ont été « roulés dans la farine ».

 

Les éleveurs bovins de la Confédération paysanne réclament également l'avancement à décembre, au lieu de juin, du versement du solde des aides européennes, ce qui soulagerait la trésorerie des éleveurs, dans un état « catastrophique », selon le syndicat.

 

Le président de la FRSEA (Fédération régionale des syndicats d'exploitants agricoles) de l'Ouest, Joël Limouzin, a affirmé comprendre « la déception » des éleveurs et regretté que les pouvoirs publics « n'avancent pas assez vite sur ce thème ». Toutefois, « nous n'allons pas inviter les agriculteurs à se rendre sur les sites » des abattoirs, a-t-il déclaré.

 

Charal a dénoncé, dans un communiqué, le blocage de l'abattoir, estimant qu'il « prend en otage les salariés du site ».

 

La société considère que « l'essentiel de ces revendications relève de la compétence de la puissance publique » et assure que « le rattrapage des prix décidé il y a trois semaines au niveau national est actuellement en cours de mise en place ».

 


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