La Confédération paysanne a décidé de boycotter la réunion du groupe nationale loup qui se déroule à Paris ce jeudi. Cette réunion concerne le groupe technique sur la protection des troupeaux.
Or pour le syndicat ces mesures ont montré leurs limites. « Nous serions très heureux, si elles fonctionnaient, alors pourquoi dépenser toujours plus pour la protection », souligne Olivier Bel. Pour améliorer la situation le syndicat milite pour la révision du statut du prédateur. « Il est couvert par une impunité depuis trop longtemps », insiste Olivier Bel.
Dans certaines zones, la pression pour les éleveurs et bergers augmente toujours. « Des attaques ont eu lieu la semaine dernière en plein village, souligne Olivier Bel. Nous avons besoin d'un protocole de prélèvement et d'effarouchement pour les zones en cœur de parc », ajoute-t-il.
Le syndicat aimerait bien savoir quelle perspective a l'élevage ovin face à cette problématique et demande qu'une étude prospective sur les populations de loups soit conduite. Il demande aussi une étude juridique sur le changement de statut du loup et son impact sur les éleveurs.