Les deux principales fédérations d'assureurs en France ont affirmé jeudi qu'il était encore « trop tôt » pour dresser un bilan chiffré des dégâts causés par la tempête Dirk, qui a touché le pays cette semaine.
« A ce stade, il est encore trop tôt pour faire un bilan chiffré des sinistres occasionnés par ces épisodes extrêmes », ont expliqué Bernard Spitz, président de la Fédération française des sociétés d'assurance (FFSA), et Gérard Andreck, président du Groupement des entreprises mutuelles d'assurances (GEMA), dans un message transmis à l'AFP.
La tempête Dirk a frappé les côtes de l'ouest de l'Europe dans la nuit de lundi à mardi, faisant notamment cinq morts en Grande-Bretagne, avant de se déplacer vers l'est. En Bretagne, elle a entraîné des inondations après les crues de plusieurs cours d'eau.
« Les assureurs ont mis en place toutes les dispositions nécessaires pour que l'accompagnement des particuliers et des commerçants et leurs indemnisations soient les plus efficaces et rapides possible », ont assuré MM. Andreck et Spitz.
Les deux présidents ont également souligné que les dommages causés par le vent étaient couverts par les contrats d'assurance, pour les particuliers comme les commerçants.
« Pour les dommages causés par les inondations, les assureurs sont déjà à pied d'œuvre sans attendre des arrêtés ministériels déclarant l'état de catastrophe naturelle, qui devraient être très prochainement publiés d'après les déclarations du ministre de l'Intérieur », ont-ils ajouté.
En déplacement dans le Finistère, Manuel Valls a indiqué jeudi que les procédures de placement en zone de catastrophe naturelle étaient enclenchées et seraient rapidement mises en œuvre.