Le groupe coopératif Cristal Union a conclu lundi un accord d'exclusivité pour le contrôle du Groupe Vermandoise. Ce projet, qui doit être soumis à l'autorisation préalable des autorités de la concurrence française et allemande, vise à créer le cinquième sucrier européen et le deuxième au niveau français. Le chiffre d'affaires pro forma post-acquisition avoisinera les 1,2 milliard d'euros (en hausse de 50 %).
« Ce rapprochement industriel est amical, sans aucune réduction d'effectifs ou fermetures de sites », explique le communiqué de presse commun des deux structures paru mardi, au regard de la complémentarité des sites de production en France.
« C'est une étape importante pour nos deux groupes qui nous permettra de renforcer nos positions en Europe et de constituer ainsi un socle solide pour nos développements futurs », estime Alain Commissaire, directeur général de Cristal Union, qui représente 21 % du quota national.
Pour Jean-Claude Delloye, président du directoire du Groupe Vermandoise, « après plusieurs décennies de développement indépendant, le rapprochement du Groupe Vermandoise et de Cristal Union lui ouvrirait de nouvelles perspectives de croissance en France et à l'international ».