accueil  Accueil / Actualités / Scandale de la viande de cheval : l'ex-Spanghero va déposer son bilan et demander un redressement judiciaire

Scandale de la viande de cheval

L'ex-Spanghero va déposer son bilan et demander un redressement judiciaire

Publié le mardi 27 mai 2014 - 15h00

    • agrandirla taille du texte
    • reduire la taille du texte
    • imprimer

La Lauragaise, l'ex-société Spanghero de Castelnaudary (Aude) au cœur du scandale de la viande de cheval de 2013, va demander son placement en redressement judiciaire afin de sauver l'entreprise et ses 100 emplois avec un repreneur, a annoncé mardi à l'AFP son patron Laurent Spanghero.

 

L'ancien rugbyman Laurent Spanghero, qui avait repris en juillet 2013 l'entreprise qu'il avait lui-même créée en 1970, a expliqué que celle-ci connaissait de grosses difficultés de trésorerie à cause du refus des banques d'accompagner le redressement de la société de plats cuisinés.

 

« Je vais demander au tribunal de commerce de Carcassonne l'ouverture d'une procédure de redressement judiciaire avec continuation de l'activité parce que j'ai du mal à convaincre la Banque publique d'investissement (BPI) et les autres banques qu'il faut qu'elles révisent leurs positions », a-t-il dit au téléphone.

 

M. Spanghero a souligné que la demande de redressement (communément appelée le dépôt de bilan) qu'il va déposer vise à une poursuite de l'activité avec un ou des repreneurs.

 

M. Spanghero a indiqué avoir « trouvé deux candidats à la reprise, des Français, des partenaires solides, mais qui mettent des conditions pour un problème de crédit-bail ». M. Spanghero n'a pas nommé ces éventuels repreneurs.

 

La reprise de la société avait fait l'objet d'un financement par une opération de crédit-bail calculée à partir d'un chiffre d'affaires de 200 millions d'euros, a précisé M. Spanghero. « Mais aujourd'hui, on réalise un chiffre d'affaires bien inférieur et ce loyer est insupportable pour l'entreprise actuelle », a-t-il dit.

 

« On demande un plan de continuité pour permettre aux repreneurs potentiels de faire valoir leurs propositions. L'aventure est difficile mais je continue à garder l'espoir qu'on sauvera l'entreprise et ses 100 emplois », a-t-il dit.

 

Dans l'ensemble, « les PME françaises ne sont pas trop aidées par les services bancaires... Et quand on est fragile, c'est encore pire ! », a-t-il ajouté.

 


Les commentaires de nos abonnés (0)
Connectez-vous pour réagir  Soyez le premier à commenter cet article.
Fonctionnalité réservée aux abonnés

Le commentaire d'article est réservé aux abonnés de La France Agricole.

Si vous êtes abonné, identifiez-vous dans le bloc "services experts"
situé en haut à droite de la page.

Si vous voulez vous abonner et profiter de tous les contenus du site ainsi que de l’édition papier de La France Agricole, cliquez sur le lien ci-dessous :

Dernières Actualités
A lire également
Archives agricoles


SERVICES EXPERTS

>Première inscription

Je suis déjà inscrit :
Mon identifiant :
Mon mot de passe :  
| Aide |
puce Identifiants oubliés ?
puce Toutes les offres d'abonnement
> Feuilletez un ancien numéro

SONDAGE

Santé animale : avez-vous enregistré des cas d'antibiorésistance dans votre élevage ?

> Tous les Sondages
Les sujets
LES PLUS LUS

Archives de
La France Agricole

Recherchez

dans les archives de la France Agricole et

Feuilletez

les numéros depuis 2004

Suivez La France Agricole :
la France Agricole sur Facebook La France Agricole sur twitter La France Agricole sur Google +

Nos offres d'abonnement
simples ou couplées,
à nos publications
hebdomadaires
et mensuelles

> Découvrir nos Offres

Les publications du Groupe France Agricole
En poursuivant votre navigation sur notre site, vous acceptez l’utilisation de cookies afin de nous permettre d’améliorer votre expérience utilisateur. En savoir plus et paramétrer les traceurs. OK