Le projet ANAEE – ANAlysis and Experimentation on Ecosystems – a été officiellement lancé, le 14 novembre 2012, lors d'un colloque réunissant les douze pays européens participants.
ANAEE « vise à mettre en place, à l'échelle de l'Europe, des plates-formes d'observation et d'analyse des écosystèmes continentaux, terrestres et aquatiques. Son objectif est de détecter, d'analyser et de prévoir l'évolution de ces écosystèmes face aux changements environnementaux globaux et d'élaborer des techniques de gestion appropriées », indique l'Inra, coordinateur du projet, dans un communiqué.
Ce réseau de plates-formes « permettra notamment :
- de prendre en compte une variété de conditions de sols et de climats ;
- d'expérimenter des modes de gestion contrastés (forêts, prairies, cultures alimentaires ou non), susceptibles d'engendrer diverses trajectoires d'évolution des écosystèmes ;
- d'enregistrer l'évolution sur le long terme des variables relatives à la végétation, au sol et à la biodiversité ;
- de mesurer les flux de matière et d'énergie, en particulier vers l'atmosphère et l'hydrosphère et de les relier aux changements globaux ;
- ou encore de modéliser le fonctionnement et la dynamique des écosystèmes selon les différents scénarios de changements globaux. »
Le coût de préparation et de construction de ce projet est estimé à 281 millions d'euros, financés par les Etats membres. Opérationnel dès 2015, ANAEE permettra à 200 chercheurs en France et plus de 2.000 en Europe de profiter de la mutualisation des ressources des plateformes européennes, indique encore l'Inra.