La carte physique, génétique et fonctionnelle du génome de l'orge a été établie par le consortium international de séquençage de l'orge (ISBC). Ces travaux annoncés dans la revue Nature mercredi, ouvrent la voie au développement de nouvelles variétés d'orges, adaptées au changement climatique et plus résistantes aux maladies.
« Le génome de l'orge est presque deux fois plus important que celui de l'homme et son séquençage a constitué un réel défi », affirme dans un communiqué l'Inra, qui a participé à ces recherches via le Centre national de ressources génomiques végétales de Toulouse.
Ce génome (32.000 gènes) contient par exemple de nombreuses séquences très similaires et donc très difficiles à assembler, mais le consortium de scientifiques a réussi à déterminer l'ordre de la plupart des gènes de l'orge le long de chaque chromosome. « Il s'agit d'une étape importante dans l'aboutissement prochain de la séquence complète du génome de l'orge », estime l'Inra.
Les chercheurs ont pu localiser les régions dynamiques du génome qui contiennent les gènes conférant la résistance aux maladies. Les différences entre les variétés d'orge ont été mises en évidence, ce qui permettra de mieux exploiter cette diversité génétique.