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Porc

La situation de la filière alarme les syndicats

Publié le jeudi 13 décembre 2012 - 17h01

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Le déclin de la filière porcine alarme les syndicats. Mais tous n'avancent pas les mêmes réponses. Pour les FRSEA et JA de l'Ouest, l'urgence est à « l'amélioration de la compétitivité de l'aval de la filière ». Pour la Coordination rurale, il faut « limiter le coût alimentaire » et indexer les prix de vente sur les coûts de l'aliment. 

 

« Pour maintenir leurs élevages, les producteurs n'ont cessé d'améliorer leur productivité et leur technicité ; toutes les études montrent que le maillon de la production en France est l'un des plus performants d'Europe », font valoir les FRSEA et JA de la Bretagne et des Pays de la Loire dans un communiqué du 12 décembre 2012.

 

« Par contre, tout le monde sait aujourd'hui que les capacités d'abattage sont supérieures aux besoins, engendrant un manque de compétitivité pour l'ensemble de la filière que l'on fait payer aux éleveurs. La réponse à la crise porcine actuelle est bien dans l'amélioration de la compétitivité de l'aval de la filière », poursuivent FRSEA et JA de l'Ouest.

 

« Sans ce sursaut immédiat et responsable des autres acteurs de la filière et des responsables politiques, la production porcine continuera à décroître, emmenant avec elle les outils, les emplois, la qualité de la viande et l'accessibilité de prix pour le consommateur. »

 

De son côté, l'Onep (Organisation nationale des éleveurs de porcs de la Coordination rurale) préconise, dans un communiqué du 13 décembre 2012, un « changement radical et urgent de la politique agricole ».

 

« Tout d'abord, les prix de vente doivent être indexés sur les coûts de l'aliment. Ensuite, il faut limiter le coût alimentaire qui représente plus de 60 % des charges en :

 

- établissant des contrats directs entre céréaliers et éleveurs,

 

- lançant un grand plan protéines par région,

 

- encourageant la fabrication de l'aliment à la ferme. »

 

Selon l'Onep, « les élevages qui fabriquent tout ou partie de leurs aliments à la ferme sont aujourd'hui les plus rentables. Pour 150 truies naisseur-engraisseur, le gain annuel est estimé entre 20.000 et 25.000 € ».

 


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