Guillaume Roué, président d'Inaporc, a diffusé, mardi à la presse, la lettre ouverte adressée le jour même à Stéphane Le Foll, Guillaume Garot et Arnaud Montebourg. Il se dit d'accord avec les ministres (Agriculture, Agroalimentaire, Redressement productif) « pour travailler sur un projet réaliste qui redonne ses lettres de noblesse à notre activité. Nous vous avons souvent donné des gages ainsi qu'à la société, nous n'avons pour l'instant pas été entendus ».
Le président de l'interprofession souhaite, à travers ce courrier, affirmer « un certain nombre de fondements qui ne peuvent être contournés » dans la réflexion en cours sur la filière porcine et son avenir. Guillaume Roué rappelle que toutes les réflexions conduites avant celle en cours ont conclu qu'il « y a urgence à desserrer les carcans dans lesquels nous sommes enfermés si nous voulons être présents demain. »
Au niveau de la production, le président d'Inaporc identifie deux problèmes : la volatilité des prix des matières premières et l'empilement des mesures environnementales.
Pour l'abattage-découpe, il identifie deux approches : une, concertée avec l'Etat, « qui doit s'engager et y compris engager des moyens financiers », ou alors le laisser-faire avec « des fermetures de sites avec leur cortège d'emplois sacrifiés ». Il évoque aussi le cas de la charcuterie-salaison et les difficultés que connaissent les acteurs économiques de la filière à « répercuter, dans le prix de vente aux consommateurs, les charges qui leur sont imposées ».
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monsieur le president
mardi 18 décembre 2012 - 18h55
l la volatilite des matieres premieres necessaires a la production porcine ont pour cause une insufisance de volume produit. le remede ne viendra pas avec l agroecologie au contraire. nous exploitons 300ha de monoculture de mais sur des sols hydromorphes qui ne peuvent faire d autres cultures nos rendements sont corrects le taux de matiers organiques augmente .on va nous obliger a faire 100 ha en autreculture donc la quantite mise en marche diminura .