L’indication de l’origine des viandes dans la fabrication du jambon est « encore peu appliquée sur les premiers prix », voire les marques nationales de charcuterie, « alors qu’elle devient la règle pour les marques de distributeurs », a indiqué jeudi le Sniv-SNCP.
Ce sont les premiers résultats de l’enquête mensuelle sur l’origine du jambon cuit, relevés en GMS pour le mois de mars, explique un communiqué des industriels de la viande.
Le Sniv-SNCP souhaitait vérifier à quel point l’accord sur l’étiquetage de l’origine des viandes entrant dans la fabrication des produits de charcuterie vendue en grandes surfaces est respecté. « L’ensemble des familles de l’interprofession porcine s’y est engagé » selon l'accord du 15 décembre 2010, rappellent les industriels de la viande.
D'après les résultats de cette enquête, « des disparités demeurent encore entre enseignes » de distribution. « L’étiquetage VPF domine (80 % des étiquettes observées, NDLR) pour indiquer l’origine françaises des viandes, et, très souvent, pour plus de visibilité, il vient compléter les mentions écrites de l’origine prévues dans l’accord Inaporc », l'interprofession porcine, précise le Sniv-SNCP.
Les marques nationales de charcuterie-salaison, avec 38 % d’information sur l’origine des viandes, privilégient le logo VPF (37 % des cas).
Chaque mois, une enquête doit être réalisée dans 15 enseignes de distribution réparties dans 3 régions (Paris-Ile-de-France, Rhône-Alpes et Normandie). Dans un premier temps, ce suivi mensuel ne « concerne essentiellement » que le jambon cuit au rayon de libre-service, rappelle le Sniv-SNCP.