La FRSEA Bretagne a dénoncé, jeudi, dans un communiqué, le développement « anarchique » de nombreux projet de champs photovoltaïques sur des terres agricoles.
« Face à ce phénomène », la FRSEA Bretagne souligne qu'il y a « suffisamment d’hectares de toitures disponibles sur les bâtiments d’exploitations, et même des collectivités publiques ». Selon elle, cela doit permettre de ne pas remplacer les cultures sur les terres agricoles par des panneaux photovoltaïques.
« D’autant plus que, favoriser le photovoltaïque au sol renforcera la concurrence entre activités utilisatrices de terres et entraînera un risque de spéculation foncière, alors que la Bretagne perd déjà 2.000 à 3.000 ha/an de terres à vocation agricole », renchérit la FRSEA.
Elle précise que « si les collectivités ou d’autres acteurs économiques souhaitent développer absolument des centrales solaires au sol, elles peuvent alors utiliser des zones non productives et déjà artificialisées, impropres à toute activité agricole », comme par exemple les friches industrielles ou les sites pollués.
La FRSEA Bretagne appelle à « un positionnement très clair des acteurs régionaux afin de concilier protection des terres agricoles et développement de l’énergie photovoltaïque », alors que la région « réfléchit à son "projet agricole et agroalimentaire régional", qui inclut un volet énergie ».