Une étude du Commissariat général au développement durable (février 2011) confirme que l'artificialisation des sols s'opère aux dépens des meilleures terres agricoles.
Les espaces artificialisés se sont accrus d'environ 3 % (+820 km²) entre 2000 et 2006 et occupent désormais plus de 5 % du territoire métropolitain en 2006 (Corine Land Cover, 2006).
Leur accroissement global entre 2000 et 2006 s'est fait à 90 % aux dépens d'espaces agricoles (745 km²). Ce sont les régions déjà très urbanisées comme l'Alsace, l'Ile-de-France et le Nord-Pas-de-Calais, qui ont connu le mouvement de disparition des terres agricoles le plus élevé, ainsi que les Pays de la Loire, le Rhône-Alpes et le littoral méditerranéen (Languedoc-Roussillon et Paca).
L'imperméabilisation des sols compromet, souvent définitivement, leur utilisation à des fins de production alimentaire ou non alimentaire.
Cette artificialisation touche davantage les meilleurs sols agricoles. A l'échelon national, plus d'un tiers (34,8 %) des surfaces agricoles artificialisées sont des sols de très bonne qualité agronomique.
LA GESTION DU TERRITOIRE
lundi 07 mars 2011 - 20h59
On gaspille tout y compris le foncier, c'est de la gestion à court terme. On hypothèque le devenir des générations futures mais tout le monde s'en fou... Il n'y a aucune rigueur de gestion à long et moyen terme... On veut tout tout de suite, le temps du gaspi n'a jamais été aussi florissant... Les propriétaires du foncier s'appauvrissent, on ne vend qu'une fois mais vivre au dessus de nos moyens en sacrifiant ce qui est sacré c'est un peu fort..