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Neige/Bretagne

Appui préfectoral pour la reconnaissance de catastrophe naturelle

Publié le lundi 18 janvier 2010 - 15h48

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La préfecture des Côtes-d'Armor va appuyer auprès du Premier ministre une demande de reconnaissance de catastrophe naturelle pour les agriculteurs bretons sinistrés par la dernière vague d'intempéries.

 

Les sinistres survenus en Bretagne sont concentrés à 90 % sur le sud-ouest des Côtes-d'Armor, les 10 % restants se répartissant équitablement entre les régions limitrophes du Finistère et du Morbihan. « Nous allons essayer de fédérer les trois départements autour du centre-ouest de la Bretagne (COB) pour une demande commune, a expliqué le sous-préfet de Guingamp, Marc de la Forest-Divonne.

 

« Nous allons écrire au Premier ministre pour lui demander de constituer un groupe de travail, afin d'examiner les demandes de prise en charge au titre de catastrophe naturelle pour lesquelles les mairies rassemblent des dossiers, a déclaré le sous-préfet.

 

« Le préfet va également tenir une réunion avec les principaux groupes d'assurance, a-t-il poursuivi.

 

La neige est tombée en abondance les derniers jours à l'ouest d'une ligne allant de Saint-Brieuc à Loudéac dans un secteur délimité par la RN12, au nord de la Bretagne, et la RN164, au centre. « C'est un phénomène très localisé. A l'est de cette ligne, il n'y a eu aucune difficulté particulière mais à l'ouest, ça a été un cauchemar pendant quatre ou cinq jours, a souligné Marc de la Forest-Divonne.

 

« La nature même de la neige, particulièrement lourde et gorgée d'eau, est en cause dans les centaines de sinistres recensés, a-t-il ajouté.

 

Selon des compagnies d'assurances, le poids de la neige était de l'ordre de 50 à 60 kg/m², ce qui a entraîné l'effondrement du toit de nombreux élevages ou hangars. Aux bâtiments endommagés s'ajoutent les pertes d'exploitation : des ateliers d'élevage ne pourront plus fonctionner pendant plusieurs semaines, voire plusieurs mois.

 

Par ailleurs, du fait de la hauteur inhabituelle de la neige – jusqu'à 60 centimètres –, certaines exploitations sont restées isolées pendant plusieurs jours dans cette campagne très accidentée où les camions de ramassage d'animaux et les camions de collecte des laiteries ne pouvaient circuler.

 


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