L'Institut de l'élevage a annoncé mercredi dans un communiqué qu'en 2012, les prix de la viande ovine devraient à nouveau progresser. Mais la hausse sera moins marquée qu'en 2011, du fait de la légère augmentation du cheptel européen.
A l'échelle française, en se focalisant sur les baisses d'abattages et de demande de primes à la brebis enregistrés en 2011, l'Institut de l'élevage estime que le cheptel ovin devrait reculer de 2 % cette année. Les abattages passeraient de 85 à 84 millions de têtes
Quant aux importations françaises, elles pourraient reculer de 3 %. « Les importations en provenance des pays tiers resteront limitées par des abattages réduits par rapport à la période 2000-2009, et la demande asiatique en hausse », indique l'Institut de l'élevage.
Les besoins des populations d'Asie progressent, en corrélation avec le nombre d'habitants, et la hausse du pouvoir d'achat. L'Australie et la Nouvelle-Zélande privilégient ce marché, et creusent les disponibilités pour l'Europe.
Le Royaume-Uni et l'Irlande, en cours de recapitalisation, semblent cibler les marchés allemands et italiens. Les exportations tendent à grimper de 4 à 5 %. En Espagne, le repli des disponibilités ne permettra pas aux exportations de progresser, et influence à la baisse l'entrée des marchandises en France.