Quelle part représentent les subventions, les exportations et le commerce intérieur dans le revenu agricole ? A l'occasion de son premier « entretien annuel », organisé le 8 octobre dernier, l'Observatoire des prix et des marges a décomposé l'Excédent brut d'exploitation (EBE) de l'agriculture, en fonction des contributions des différentes demandes finales.
On y apprend que les subventions représentent plus du quart du revenu agricole (27 %). Le reste concerne les exportations (26 %) et, surtout, la demande domestique : consommation finale alimentaire (36 %), service de restauration et d'hébergement (4 %), biens des industries non-alimentaires (2 %) et « autres branches » (5 %).
8 % de valeur ajoutée agricole
L'Observatoire s'est par ailleurs prêté au jeu du « partage de l'euro alimentaire du consommateur ». Selon ses conclusions portant sur l'année 2011, sur 100 euros de consommation, la valeur ajoutée apportée par la production, la transformation et le commerce représente 61,7 euros, le reste recouvrant des taxes et importations. Au final, le travail de l'agriculture ne pèse que 8,4 euros.
A télécharger : La lettre de l'Observatoire des prix et des marges (FranceAgriMer, octobre 2015)
Subventions plus du quart du revenu agricole
mardi 20 octobre 2015 - 15h00
Trouvez vous normal que nous qui produisons la richesse, en sommes réduit à être des assistés. Personne n'est choqué lorsqu'on dit que pour 100 Euros dépensés par le consommateur, le travail de l'agriculteur ne pèse que 8.4 Euros Si la production, la transformation et le commerce représentent 61.7 Euros, la transformation et le commerce font en valeur ajoutée 53.3 Euros. Si l'on considère que le commerce et la transformation pèse autant pour leur travail cela fait 26.65 Euros chacun. Trouvez vous normal que cela fasse plus de trois fois le prix du travail de l'agriculteur en rémunération. Alors que les investissements pour le producteur, le travail, le temps passé, le risque personnel, sont plus importants que pour la transformation et le commerce. Cette étude montre que ce n'est pas une augmentation des produits qui est nécessaire, mais une meilleure répartition des marges. Quand au revenu pour vivre cela dépend plus de notre entourage et des aides de l'état que de la vente de nos produits. Comme les pays du tiers monde nous sommes prisonniers d'un système, obliger de continuer à produire, et contraint de céder nos richesse pour rien. C'est cela qu'il faudrait changer, nos dirigeants sont francs, ils ne changerons rien, il nous l'on dit. C'est à nous et à nous seul de bouger, car nos syndicats ne font rien pour que sa change vraiment, pire ils réagissent souvent lorsqu'il n'y a plus rien à espérer. Voyez comme ces accords avec le Canada, l'Amérique motivent....