Patrice Golier, directeur général du groupe coopératif InVivo, a présenté un chiffre d'affaires consolidé de 5,1 milliards d'euros pour la campagne 2008-2009, «dans un marché totalement inversé avec des prix en baisse, a-t-il précisé devant la presse mardi à Paris. Cette année a aussi permis d'atteindre le plus haut niveau de ristournes versées aux coopératives, soit 46,7 millions d'euros», a-t-il insisté.
L'activité ''semences et agrofourniture végétale'' voit son chiffre d'affaires augmenter de 4%, à 1,55 milliard d'euros, grâce notamment à l'extension du périmètre des coopératives partenaires.
Au 1er janvier 2010, InVivo NSA (nutrition et santé animales) a vu le jour, issu de la fusion des activités de nutrition et santé animales d'Evialis et d'InVivo. Dans «une crise sans précédent des productions animales, la progression de 14% du chiffre d'affaires d'InVivo NSA (1,38 milliard d'euros) s'explique par les opérations de croissance externe réalisées au Mexique et au Brésil», a précisé le directeur.
«Le métier ''stockage et marchés des grains'' connaît un forte baisse de 19% du chiffre d'affaires (1,74 milliard d'euros) liée à la baisse des prix des céréales», estime Patrice Golier. InVivo gère plus de 1,2 million de tonnes de capacité de stockage sur neuf silos et a traité 6,5 millions de tonnes de céréales et d'oléoprotéagineux.
«Notre implantation en Hongrie en septembre 2009 nous permettra de rester présent sur les marchés à l'exportation des céréales», a-t-il signalé.
Dans le domaine de la distribution verte et des services, le chiffre d'affaires est quasi constant à 415 millions d'euros.
Pour la prochaine campagne, Patrice Golier a estimé qu'«une baisse de 20% du chiffre d'affaires ne le surprendrait pas compte tenu de la baisse du prix unitaire et des volumes. Une baisse de 30% est prévue pour le pôle ''stockage et marchés des grains'' et une baisse de 15 à 20% pour l'activité ''nutrition et santé animales''. L'agrofourniture devrait également connaître une baisse de son chiffre d'affaires due à la baisse des prix et des volumes vendus».
«Une année difficile est prévue avec une nécessité d'adaptation», a estimé le directeur.