Les notaires de l'Inere (Institut notarial de l'espace rural et de l'environnement) ont profité du Salon de l'agriculture pour organiser mercredi une conférence sur l'installation. L'occasion pour eux de rappeler leur rôle « d'accompagnateurs privilégiés » des jeunes agriculteurs.
« Nous sommes là à chaque étape de l'installation », a expliqué Me Jean-Pierre Gilles, notaire à Arles. « Le processus d'installation est très complexe, a-t-il poursuivi. Au-delà du PPP, il faut prendre en compte toutes les contraintes civiles, fiscales et sociales qui découlent du choix du jeune pour son projet ».
Les notaires interviennent notamment sur les questions qui concernent la transmission du patrimoine. « Les transmissions d'exploitation, comme les successions familiales, doivent se préparer longtemps à l'avance ! », a insisté Jean-Pierre Gilles.
Pour le notaire, « le jeune manque d'une vision globale de toutes les difficultés qu'il peut rencontrer lors d'une installation ». La cause : le manque de cohérence et de communication entre les différents partenaires à l'installation. « Les notaires peuvent jouer un rôle fédérateur ! », a assuré Jean-Pierre Gilles.
Me René le Fur, président de l'Inere, a par ailleurs rappelé que les notaires continuaient leur tour des lycées agricoles, pour sensibiliser les élèves à ces questions avant qu'ils lancent leurs projets d'installation. Une vingtaine d'interventions sont prévues pour 2010-2011.